๑ Contexte

“ L’amour rend aveugle, dit-on. Mais lorsque l’amour se voit fauché, quel obscur miracle peut donc encore nous rendre étranger à la réalité ? La douleur. “


Pensées oppressées par la tiare aux fines sculptures argentés, dont l’éclat resplendissant diffère de la faible lueur émanant de l’équilibre ainsi que de la paix ardemment obtenu, maintenu, aux fils des ans. Royaume d’Andros marqué par les affrontements acharnés ainsi que le sang versé, le salut de sa survie ne tint qu’en ce fait : les fiançailles de l’héritière; Layla, à l’héritier des forces armées de la planète d’Eraklyon; Ethan.  Alliance salvatrice engendré par le dépit, si le choix de la princesse fut adoré, teinté d’un respect doré; on la qualifia pourtant de malheureuse. Souveraine en devenir qui y sacrifia tout espoir d’un mariage où l’amour saurait trouver sa place.
Années filant en un rythme effréné, le couple royale irradiant par sa jeunesse ainsi que sa fougue surprit le peuple, par sa force ainsi que par les sincères sentiment semblant bourgeonner entre un roi ainsi qu’une reine alliés par l’horreur et le malheur. Équilibre de cette union se voulant inébranlable, le cœur se peut-il cependant demeurer insensible à l’irruption d’une chimère passé, source de passions douloureusement et faussement oubliées ? Ophir, pour unique syllabe d’un prénom détenant le pouvoir d’ébranler cet équilibre ardemment maintenu au sein d’un royaume, au sein d’un cœur.